Le revers de la médaille

2.12.12


     Il y a quelques mois LE film qui cartonnait aux US était "Think like a man" avec de nombreux acteurs afro-américains... Oui vous connaissez sûrement. 



      Mis à part certains "clichés", je me suis attachée à un personnage en particulier : LA working girl - indépendante - qui a tout réussi dans sa vie (professionnelle).






      Pourquoi elle en particulier ? Tout simplement parce que c'est un peu mon objectif à long terme.
 Bref, pour revenir à l'histoire, cette superbe femme n'a soi-disant pas besoin d'un homme dans sa vie...même si secrètement elle en cherche un - qui rêve de finir seul sérieux?- mais quelqu'un qui répond à SES critères et Dieu seul sait qu'ils sont nombreux. La magie du film fait qu'elle finit par rencontrer sa moitié...mais pas du tout le genre d'homme qu'elle attendait...un mec pas riche quoi mais pas moche (oui il faut savoir faire des concessions parfois) !

      Je parle de ce film pour illustrer une question existentielle : peut-on être une femme indépendante, trouver l'homme de sa vie et avoir des enfants avant la ménopause ?


       Ma vision de la femme indépendante est celle d'une femme qui a réussi sa vie professionnelle après de nombreux sacrifices ; du style des années passées sur les bancs de l'école à étudier, des nuits blanches de révisions ou des week-ends entiers à se creuser les méninges sur son avenir. La femme qui a un poste qui pourrait faire pâlir un homme de jalousie (ouais ouais ^^).


        Résultat, elle fait la fierté de ses proches mais le temps passe et la question fatidique se pose "Dis-moi ma fille c'est quand que tu te marie?" ou "Tu attends quoi pour avoir des enfants ?".

        A croire qu'un claquement de doigts suffit à trouver quelqu'un... Déjà qu'en temps normal ce n'est pas facile alors pour une femme indépendante ça peut carrément devenir une activité extra-professionnelle.
Dur, dur lorsque l'on est intelligente, indépendante, forte de caractère, que l'on sait ce qu'on veux et pour couronner le tout une belle femme...à croire que la perfection fait fuir les hommes (pfff).


         Les femmes indépendantes sont-elles trop exigeantes ? Pour ma part, je pense que logiquement lorsqu'une femme atteint un certain niveau social, elle va chercher quelqu'un de son standard voir plus, un mec un minimum cultivé et ambitieux (la base!). Quelqu'un d'inspiré et d'inspirant qui va la pousser à se surpasser. On pourrait me dire, « mais il n'y a pas que l'argent... ». Certes mais dans ce cas la question est : combien d'hommes accepteraient de construire quelque chose avec une femme qui gagne plus qu'eux ?


         Si on revient au film,  les femmes afro-américaines ayant fait de longues études représentent la part la plus importante sur le marché des célibataires aux États-Unis. Ce n'est pas faute d'avoir essayer de se caser, le problème est qu'elles sont beaucoup plus nombreuses que leurs homologues afro-américains. Imaginez le scénario, 1 homme pour 5 femmes...On fait comment ? On partage ou le mérite revient à celle qui court le plus vite ? Et puis, de plus en plus de ces hommes ne partagent pas leur vie avec des afro-américaines pourtant les États-Unis ne sont pas le meilleur exemple de mixité. C'est pour ça que dans ce cas, je pense que l’ego de l'homme y est pour quelque chose. Résultat, on voit beaucoup de ces femmes se retrouver seules à 40 ans.


          Vient maintenant le problème des enfants (si l'on admet avoir trouvé la perle rare). Comment concilier le travail et un poste à haute responsabilités ? Ne pas faire d'enfants est une solution. Pour celles qui en ont décidé le contraire, la question est de savoir qui du couple mettra sa carrière entre parenthèse pour encadrer l'éducation des enfants. Oui, parce qu'entre nous, déléguer l'éducation de ses enfants à une nounou n'est pas du tout une bonne chose sauf si l'on souhaite être responsable d'une certaine négligence qui dans certains cas peut amener les enfants à devenir ce qu'on appelle de "sales gosses".


          Trouver quelqu'un de son standing, cultivé, de comptabilité maximale autrement dit « moitié » pour certaines et beau - ou plutôt qui nous plaît même si comme dirais ma mère, "ce n'est pas la beauté que l'on mange" mais quand même, il faut assurer le patrimoine génétique-  s'avère être une mission quasi-impossible. Oui car soit l'homme est parfait mais n'aime pas les femmes, soit il est casé depuis le collège soit...il n'existe pas.


           Disons qu'être une femme indépendante c'est aussi croire aux miracles.


Shardene

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2 commentaires

  1. Franchement, faut commencer à s'inquiéter dès maintenant qu'on est jeune ahah en tout cas moi quand je vois tout ça, ça me stresse
    certainsdisent que les femmes ayant réussi mettent la bare trop haute aussi, trop exigentes, ce qui fait fuir les hommes.
    Tchiiip vouloir un mec propre, intelligent et amitieux, où est l'xigence dans cela?

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  2. Je suis complètement d'accord, je suis encore étudiante certes mais je me pose énormément de questions sur mon futur. C'est la raison pour laquelle cet article existe. A chacun sa vision de "l'exigence" mais comme on dit qui vivra verra !

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